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Soulagement

by As aux nuances

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Dodge
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Dodge Super taf ! Un EP sublime pour un retour aux sources du rap plus qu'appréciable ! Bonne chance pour la suite Flo' ! Favorite track: Sur cette sphère.
Armand Vaurs
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Armand Vaurs Ma préféré celle là :) Favorite track: Extermine le duc.
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1.
Dans c'milieu je ne vais pas te l'apprendre désolé t'a pas d'aides, Au lieu de me la prendre, désormais je me tape la tête. Dés que l'aube s'léve il y a des délits de faciès car ça effrite la sess, Tu observes très vite l'adresse quand je rap avec délicatesse. Il n'y pas six milles façons, pour que j'effraie je place les mots, Si j'vire garçon, se pointeront les imitations, c'est l'effet placébo. ça joue les intrus avec des saps troués inclus, On va pas s'avouer vaincus, donc là vous savourez un cru. T'a pas d'succès, t'a qu'a sucer, pour moi les mots amènent la vie. Y'a des gars musclés à la Cassius Clay qui n'valent pas un Mohamed Ali. Dans le trépas garçon, je t'aère l'esprit comme la trépanation, Si t'adhéres j'respire sinon de cette bombe ressens la déflagration. Pas de codes postaux, j'te l'confierais mais des tas de crottes posent trop, On se sent confinés pourtant j'ai pas de potes claustros Je l'avais dis que des homos me miment, A vrai dire j'avertis j'ai l'appétit pour les homonymes. J'écoute peu ce que l'abbé dit, je découpe, Si tu ne l'as pas prédi, de ta vessie là s'écoule des gouttes. Je mène la ligue quand je met ma mine en mode graphite, Avec ma mélanine si je m'amène avide on se moquera vite. Je viens militer pour les milles idées que j'ai inhalées, Ils sont irrités car pour m'imiter, faudra plus de mille années. Je dors peu dès que je roupille j'oublie c'est la carence sec, Je dégoupille par pour les hordes de groupies, eux en ont quarante sept. Vrai dans l'son, mes lettres en sont la preuve, Pas de rédemption, car les tensions, les temps sombres m'abreuvent. Mes projets vivent donc j'esquive les projectiles des sarbacannes, Trop chétif mais je vise mes objectifs dans ce sale vacarme. Le plus triste c'est si j'ai plus d'rimes là je vais m'effondrer, J'suis un puriste que l'on m'punisse car je suis un effronté.
2.
C'est l'hystérie quand je liste des rimes et des idées tristes, Il est dit que cet inédit dans le rap relève l'illettrisme. En ce millésime je vise les cîmes et pas trop d'billets, Ainsi que mille estimes comme le petit de zinédine avec la balle au pied. Ma vie se décime à petit feu, Les filles me laissent ivre donc faut que je tape l'esquive. On a des vies terribles, là faut s'regarder rédiger des lignes, Comme Freddy et ses griffes à force de gratter on fait frétiller des mines. Si je le pouvais je ferais dealer des livres, Si dieu me prouvait que j'ai effleuré l'idée d'être libre. En attendant mes récits s'écrivent, J'me dis et si j'cessais d'vivre à trente ans, alors ma mère est si septique. Apprécies tu? Telle une prise électrique je fais friser les tiffes, Il y a des résidus dans des tas d'récits d'rues faut faire un tri sélectif. Scratchs Sous l'effet magique de ma mine, J'active la machine, effraies les sales types qui s'agitent. Les neurones en ébullition, Les érudits sont un peu jaune face à mes punitions. Technique de Japonais, Des kicks du chat potté et je t'explique ce que j'ai abordé. Mon esprit respire et se manifeste, Après se plient les sbires car je manie l'texte. C'est lancinant le sentiment et la peur de perdre, On est en ciment car nous on a des coeurs de pierre. Ici pour être honnête il n'y a pas de remède, c'est trop bête, A croire que c'est aux maitres qu'on doit s'en remettre. Et quand la lune vient s'esquisser là tu sais qui c'est, Qui à la plume la plus aiguisée. Mais là je m'assoupis je n'en suis pas moins assouvis, Car là où je vis avec des joints tout ça s'oublie. Scratchs / Car là où je vis avec des joints tout ça s'oublie.
3.
Jours et nuits ma vie diffère, Je m'agite vite frère si l'jeu en vaut la chandelle. Je cours et fuis dans ces étendues, Danser c'est tendu alors je m'envole à l'antenne. Quand je pars en cours je suis un vrai furet, Mes parents s'gourrent, croient que j'vais fumer, j'ai pas l'temps pour réfuter. Donc c'est prise de tête comme avec la guillotine, Faut que j'brise le traître, donc j'écris ce texte avec des kilos d'rimes. On me dit t'es lamentable comme celles qui se vendent à l'homme. Mais là j'men tape mate c'que mon âme entame quand vient le vent à l'aube. L'obscurité me porte conseil, J'ai aucune idée si on est des hommes cultivés mais avec mes potes on saigne. Le satin j'porte peu même si je suis brillant, Je sais que ça t'importe peu mais je n'implore que dieu en le suppliant. Faut pas que je réplique à des haineux; Je n'aurais le répit que si les vrais piquent mon ADN. Ici il y a tant d'verdure en vente libre, Sans faire l'dure, j'lâche un rap d'envergure pour ceux qu'ont le ventre vide. Tu vois mon esprit naître alors tu me crois sincère, S'il me reste dix lettres, je te blesse direct comme un trois cinq sept. Jours et nuits ma vie diffère, Je m'agite vite frère si l'jeu en vaut la chandelle. Je cours et fuis dans ces étendues, Danser c'est tendu alors je m'envole à l'antenne. Quand vient la lune je crame les spots, Allume le caméscope, lorsque mes gars m'escortent notre allure calme les autres. Dans l'obscurité ça décime la zeb, obnubilé par des rimes acerbes, Parmi de terrible adeptes, dans trop d'rues vidées je dessine la scène. Amène l'encre, on est pas des messies, on ne peut séparer la mer en deux, On va adhérer si tu as des récits où tu sais parler d'âmes errantes. L'équité ça déboîte, mais il n'y a pas d'hazard, donc j'écris des tas d'déboires. Faudrait qu'ils réparent les voiles, car comme Balthazar on est guidé par l'étoile. L'antidote à nos plaies c'est l'écoute, A part galoper comme des antilopes dans la canopée on se serre les coudes. Enfermé comme en cage, j'désire qu'il n'y ai pas de violence, Je rap avec le langage des signes afin que j'épate vos sens. J'ai plus d'un récit ahurissant pour faire palpiter les indécis, Dans la rue gisant on ne va pas prier mais on est des saints d'esprit. Jours et nuits ma vie diffère, Je m'agite vite frère si l'jeu en vaut la chandelle. Je cours et fuis dans ces étendues, Danser c'est tendu alors je m'envole à l'antenne.
4.
Je vois mes espoirs s'affaiblir, apeurés par ce futur sombre, On m'a laissé l'soir à vrai dire je n'ai pas pleuré, les plus durs sont preux. L'esprit en exaltation, brûlant de mille feux, M'exprimant je n'ai qu'ça t'façon, ils se butent entre eux c'est c'que ma mine veux. Je peaufine durant des heures l'art d'un dédaigneux, Si tu n'as pas l'profil, dur d'entrer seul au jardin d’Éden. Ecoute mec, je rap en restant droit, je ne fais pas de courbette, Je découpe sec, ça te laisses sans voix, je t'épate c'est tout bête. Je veux que mon âme luise, mais s'amenuisent mes rêves d'artiste. On ne peux voir mes larmes ruisseler, si je ne me lève pas triste. En général j'enchaîne les raps la journée entière, Parmi des anges vénérables, les gens gênés râlent car ici ça joue des jambières. Quant à moi déboussolé, je ne perds pas l'nord, une perle j'arbore, Quand j'aboie des bouts d'sonnets, c'est la surprise comme à Pearl Harbor. Les journées se succèdent, j'use ces vers, Avant de partir en sucette frère, Laisse tourner sur scène, nul sait l'faire, J'avance pariant sur cette sphère. x2 J'ai rien d'exceptionnel, en moi l'excès sommeille, Je brille tellement que je vais finir par vexer l'soleil. Lorsque je m'éclipse, on aperçoit une lune aussi noire, Nul n'ose y croire, tous maigrissent après l'soir en ayant lu nos histoires. Ils ne sont pas très lucides dans leurs perceptions, J'ai vécu de belles saisons, pour contrer ma réussite ils veulent baisser l'son. Paraît que j'ai des vers frauduleux depuis la tendre enfance, Percer dans l'rap, c'est comme vouloir faire fortune et l'attendre en France. Je ne baisse pas les bras, devant les aléas comme un agent de la circulation, Je les laisse parler bas, je suis d'ceux qui se savent entre eux assidus garçons. Je vois certains sans vie, quand l'As à l'crom les autres s'en vont, C'est l'incendie, là ça crame car dans les veines j'ai trop de sans plomb.. J'ai pas trop d'cul, la chirurgie on a pas charbonné, Seulement des paroles crues, lorsque la magie surgit comme un plat japonais. Les journées se succèdent, j'use ces vers, Avant de partir en sucette frère, Laisse tourner sur scène, nul sait l'faire, J'avance pariant sur cette sphère.
5.
Si t'es pas étudiant, rapper comme moi t'a pas la faculté, J'ai passé du temps à parler d'rue tant j'ai la balafre affûtée. J'ai embrassé le bitume, Ça semble assez, mais si tu me sens blazer c'est qu'je suis pris d'rhume. Ici pour des saps troués, ils s'entretuent honteux! Ils ne veulent pas savourer mais s'avouer le centre du monde. Sans l'aborder j'ai frôlé la mort, Un sample à broder tu sens l'art m'porter pas par ce que les faux élaborent. Etre dans un crew chaleureux j'ai fais ce rêve. J'ai des coups d'chaleur quand j'me couche à l'heure où mon frère se lève. Je suis une vraie pustule car j'ai des lésions, Au crépuscule je crée plus qu'une bombe mais je vais en cacher les raisons. Fière comme être avec ses parents dans la sépulture, Se fier qu'aux lettres pour se faire connaître là c'est l'plus dur. J'lâche des raps à la pelle mais j'suis au fond du trou, Crois pas que j'dérape pas la peine, mes rimes font que je tue tout. Etant jeune j'devine quand j'ai l'coeur battant, Qu'il ne m'reste qu'une tranche de vie ou que la peur m'attend. J'suis un vrai gus même si j'ai pas d'shox, J'ai connu les vertus d'un pare choc dévêtu et vécu des tas d'choses. Nos parents douillent, pourtant on a pas d'arme à feu, Il n'y a pas d'embrouilles mais ça part en couille quand les bâtards bavent. Comme lors des obsèques, on est d'humeur assez minable, Trop d'êtres obscènes l'or les obsède même avec une tumeur phase terminale. Nos yeux scintillent, on verse des larmes cristallisées, Les vieux s'indignent, ne pouvant pas faire céder l'âme qu'ils salissaient. Ici le vice se versa, pour empêcher la prospérité, Je voie des gens prêcher la prose périmée et vice versa. Des tas d'couplets s'dessinent, faut que t'écoute tantôt, On va pas courber l'échine même si on nous met des coups dans l'dos. Au fil des saisons le temps passe, On va pas laisser l'son, ici ce ne sont plus que les déceptions que t'embrasse. Au milieu des gens j'ai peur, mais je crée l'oeuvre d'art, Même si ils changeaient d'heure, ils ne peuvent rattraper leur retard. Pas de faux départ, faudrait pas que tu t'endormes, Je cause votre trépas car au micro je tue tant d'hommes. Etant jeune j'devine quand j'ai l'coeur battant, Qu'il ne m'reste qu'une tranche de vie ou que la peur m'attend. J'suis un vrai gus même si j'ai pas d'shox, J'ai connu les vertus d'un pare choc dévêtu et vécu des tas d'choses.
6.
Un grec, un paquet d'bières, ici on vit de pas grand chose, Impacter l'siècle, avec pleins d'lettres, cela ne se peut à part quand j'ose. Parmi des mecs qu'ont pas d'noms, seulement des pseudonymes, Est ce le même combat non? De mes compagnons, sache que peu s'dominent. Certains frères nommés "la dent dure", vu qu'on sait ce qu'est avoir les crocs. On flaire nos mésaventures phénoménales, endure celles-ci, rien qu'à voir l'écho. Tous paraissent croire que la fève livre des rois transitoires, Ce qui nous fait vivre n'est pas l'espoir, mais lorsque l'on dévoile tant d'histoires. Depuis que nos mains délogent des rimes explicites, On nous délivre maintes éloges, si l'on m'interroge; je dérive l'esprit vide. Puisque le temps s'arrête uniquement lors d'une éclaircie, Sache que dans sa tête, nul n'est guéri, face à tant d'adeptes, avec du nerf j'écris. A quoi bon être ouvert, si c'est pour l'être en ce monde restreint, Est ce une boulette, à moins que ça en ai tout l'air, il s'agit bien de mon destin. Si nos âmes ont déplu, que celles ci passent sous silence, Aucun de nous ne l'admettait plus, à mes débuts il n'y avait pas de soucis en jeu. Ce n'est pas des bandits que l'on puise les pires récits, Ceux qui nous permettent d'être en vie, mais parfois nous conduisent à l’épilepsie. Notre énergie se canalise à fin d'être précis, Tu connais, nos esprits s'exilent dans nos récits. J'prend le relais, tas de mots et de pensées pour faire le tri, Tricard dans nos rimes, faut bien sortir tous nos débris. Depuis qu'on a pris nos stylos, on a trouvé notre îlot, Phases en or et mythos : on choisit nos idéaux, Aussitôt que ma main saisit l'outil je brise mes menottes, Et ça depuis l'époque où je perdais mes quenottes. Quelques notes dans l'atmosphère et direct on est captivé, Oublie les fausses morales c'est l'instant qui prime à l'oral. L'or au bout des lèvres, je délivre des pensée fusantes, Funambule frisant le ridicule quand tu me vois souvent. Oui, je m'évade dans mes pensées, je devrais écouter, Les mots de mes proches avant de gratter les miens. Je suis juste emporté par la mélodie, mais l'ami ce n'est qu'un couplet, Y'a pas de quoi douter, je chante sans savoir où t'es, Une sorte de savoir coupé, à l'innocence pour savoir toucher. Ça va en toucher certains, en décevoir d'autres tant pis, L'encre dans mon stylo je remplis, lentement j'inonde ton ampli, La demande de l'As je remplis, de Montreuil à Brunoy city. Ce n'est pas des bandits que l'on puise les pires récits, Ceux qui nous permettent d'être en vie, mais parfois nous conduisent à l’épilepsie. Notre énergie se canalise à fin d'être précis, Tu connais, nos esprits s'exilent dans nos récits. Tous les jours j'ai des nouveaux projets, Malheureusement je pense trop et j'ai du mal à m'y accrocher. Si ma main droite finit en crochet, Dur pour moi, car c'est elle qui fera que je ne serais pas fauché. Parlons franchement, j'essaye de me repentir, Pour le rap j'ai un penchant, pour moi il n'y a rien d'étrange nan. Et je gratte ci, et je gratte ça, Je mérite pas des masses, juste de quoi rattraper mes grasses-mat'. Tout le monde joue les emcee's, Écrase man, comment dirait le grand-père, chacun son rôle dans l'espace temps. Car le jour où je choperai des métastases, J'ai pas envie de me dire que c'est la de-mer qui m'attend. Parfois j'voudrais m'taire, rester discret, Mais je veux mieux faire que ces types aussi insupportables qu'un bruit d'craie. Notre monde grandit à une vitesse, Moi je me barre et tant mieux si ici ils s'y plaisent gros. Ce n'est pas des bandits que l'on puise les pires récits, Ceux qui nous permettent d'être en vie, mais parfois nous conduisent à l’épilepsie. Notre énergie se canalise à fin d'être précis, Tu connais, nos esprits s'exilent dans nos récits.
7.
L'encre glisse car je rédige avec un pic à glace, Il y a tant de vices, peu d'entremises car les flics agacent. Mes vers découpent, ce talent qui peut me l'ôter ? Frère écoute, on se sert les coudes c'est pourquoi il y a des types menottés. Pas si vite, à la radio le rap j'entend son bêtisier. On est pacifique mais comme le Basilic face à nous tous sont pétrifiés. J'amorce des bombes avant de perdre la mèche, Si ma force s'estompe c'est que j'aborde les tombes du Père Lachaise. Loin de la campagne, ici c'est des fous et des hommes sans blé, Des gens hargneux, pas besoin de champagne pour se souhaiter bonne santé ! On dérive vers la côte mais il ne faut pas lâcher, Intérimaire d'accord, nous contre eux c'est des rivières d'alcool face à du panaché. Mon argot branche malheureusement certains s'encrassent. Les ados changent au lieu de l'accrobranche, ils font les singes en classe. Nul besoin de sample obscène, avec un excès d'rime je lutte, C'est terrible ce truc, ma rime semble hautaine, sans trop d'peine j'extermine le duc. Des récits très frénétiques s'échappent hors de nous, Moi j'effraie les types et prémédite sur les chapeaux de roues. Je rap en étant assidu toujours fidèle au poste, On vit en des temps pas si dur, en ayant l'habitude d'avoir une vie d'rêve low cost. Pourquoi s'apitoyer quand on peut manger à sa fin ? Dans la soupe on a pissoyé en habits d'soirée alors ils crient danger assassins ! Fini les grandes berges, comme le rap tout n'est qu'artifice, Ils veulent que l'on empêche lorsque l'on gamberge car tous écarts divisent. J'ai vu les preux se perdre devant un décolleté, parle pas d'faux cheveux. Le décor est funèbre car ça fume l'herbe récolté par la faucheuse. Tandis que nos pères se tuent à travers d'édifiants rituels, Dans ces bêtes de rues on se perd de vue mais nous ne sommes pas déficient visuel. Il n'y a pas d'générique car l'œuvre est post-mortem, C'est génétique, on gère les titres depuis qu'on pose nos thèmes. Nul besoin de sample obscène, avec un excès d'rime je lutte, C'est terrible ce truc, ma rime semble hautaine, sans trop d'peine j'extermine le duc. On ne me crois pas capable alors je m'accapare des idées novatrices, Blague à part, si c'est la bagarre on va décimer nos bâtisses. Afin d'échapper à toutes ces procédures, Depuis des années j'ai bossé dur, mais j'ai jamais imaginer que ma prose s'épure. Parait que faut faire le chaud, moi j'ai gardé mon sang-froid, Tu restes sans voix, car j'ai les vers le flow pour éclater l'son cent fois. Le temps presse, donc des schémas d'rimes je t'en dresse, Tant stress, car j'ai ma team qui ne fait pas dans la tendresse. Je rap sans hésitation, tu sens l'excitation que j'ai dégagé, Santé si t'as l'son, je prend des citations qui étaient cachées. Je vous avoue, je me pousse à bout pour atteindre des frénésies, Tout à coup, ils sont tous jaloux car nul ne pourra vaincre mes vrais récits. Entends-tu dans tant d'rues les strophes résonner ? Des gens tendus, descendant du poète, mais j'en ai pas l'étoffe désolé. Nul besoin de sample obscène, avec un excès d'rime je lutte, C'est terrible ce truc, ma rime semble hautaine, sans trop d'peine j'extermine le duc.
8.
En ce disque 03:37
J'arrive a m'débrouiller dans le rap que je ravive, J'meurs à petit feu, la vie m'a dépouillé jusqu'à avoir le cœur à vif. Sans vous outragez à tout heure j'écris des rimes, J'ai pris des litres, mais je m'en fous d'soulager mes tas d'douleurs épidémiques. J'ai perdu l'envie de rire mais j'ai toutes mes molaires, Ecoute mes mots faire, éperdu en ville j'dérive entre les doutes les colères. Insaisissable comme le vent qui souffle, Parmi les gens qui souffrent qui sont rincés si ça pleut. On va pas se plaindre on ne dort pas dans les débris d'cageot, On est des Picasso, à part se peindre nous on débite à chaud. Pour souiller l'âme on réfléchit ici, c'est Harvard le soir, Ça va de soit sous les larmes ce qui rétrécit c'est les savates de soie. Pour qu'on vive en paix que le destin daigne, Je dresse un thème pour ne pas voir la ville flamber et qu'on reste indemne. Dans le bitume rempli d'une affliction, Tant d'brisures, l'addition risque d'être salée, L'envie d'tunes, l'amplitude de la fiction, L'emprise sur ma vision en ce disque des années. Partout les mots cheminent, C'est la débauche vite, elles ne sont pas trouées mais on a les poches vides. Moi je prend d'autres rimes car je parle aux mômes, Je ne fais pas l'aumône mais j'endoctrine avec l'endocrine par l'hormone. Je veux scintiller dans la voûte céleste, J'avoue c'est l'rêve si pour s'indigner la foule s'élève. Mais ici tous restent assis comme s'ils étaient amputés, Moi j'ai déambulé loin de l'extasy car j'ai déjà les traits embrumés. J'ai la tête ailleurs comme si on m'avait décapité, J'ai des qualités, mais je n'vais pas être à l'heure pour laver des cabinets. On ne peut m'exploiter comme au temps de l'esclavage, Tant d'escales à deux, mais le mic me laisse boiter si j'tente l'escalade. Dj fais l'mix pour révéler que mes lettres luisent ensemble, Comme un phénix je rêverais d'être réduit en cendres. Dans le bitume rempli d'une affliction, Tant d'brisures, l'addition risque d'être salée, L'envie d'tunes, l'amplitude de la fiction, L'emprise sur ma vision en ce disque des années. Je lance ces phases par nécessité, Pour que les gens s'évadent, c'est dans l'encéphale que naissent ces idées. Quand en ville j'm'assied, tu vois ma rime s'agiter, des filles fascinées. Si ma vie vacillait faudrait que je file falsifier mon identité, Le flic m'a sifflé, face à lui je nie tant d'idées. Inspecte l'heure quand j'débite des lignes très vite, Je décrit que face à moi la réplique de l'inspecteur Derrick trépide. Dans l'fond j'traîne, sur un fond terne comme si ça pleuvait, Ce n'est pas dans une fontaine que ma connerie s'abreuvait. Parmi des tas d'errants dans les rues les jeunes draguent, C'est aberrant au rap j'suis adhérant, faut me brûler comme Jeanne d'Arc. Enchanteur à la Copperfield, Quand tant d'gens meurent, ils chantent en cœur, et tu gobes leurs films. Je veux finir en beauté donc fils prie, Si tu vois le vinyle s'envoler comme un freesby. Dans le bitume remplie d'une affliction, Tant d'brisures, l'addition risque d'être salée, L'envie d'tunes, l'amplitude de la fiction, L'emprise sur ma vision en ce disque des années.

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À l'heure où bon nombre se voient décorés en l'espace de quelques jours pour leurs albums promouvant les vices d'une société, une irrésistible âme vient apporter un vent de fraîcheur au HipHop Français, à travers instrumentales et écrits d'un temps qui se veut révolu mais qui subsiste dans le cœur de certains, d'où l'intitulé de cet EP "Soulagement" (soul en anglais : âme).

EP intitulé "Soulagement" composé de 8 titres, enregistré à Montreuil au Grande Ville Studio (prises de voix, mixage, mastering réalisé par Emery et Jeremy).

Avec la participation de divers beatmaker d'origines diverses : Old Soul (France), Fabled (Belgique), Insane Profit (Russie), ainsi que de deux emcees Kens et 4Vers dans l'unique featuring présent sur l'EP.

Cover réalisé par Kens.

credits

released April 1, 2015

Old Soul; Fabled; Insane Profit; Kens; 4Vers; Emery; Jeremy; Alexis; Armand;

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As aux nuances Saint Denis, France

Bercé depuis sa plus tendre enfance par le Rap et de manière plus général par le Hip Hop, à la suite de sa découverte par le biais de son frère aîné qui l'initia lors d'écoutes de groupes et albums mythiques de ce mouvement.

Ce n'est qu'à l'âge de treize ans qu'il rédige ses premières ébauches sans formes précises, ayant pour seul but de faire rimer le plus possible de mots entre eux.
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